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Dites oui au bonheur !

Dit oui au Bonheur
Dit oui au Bonheur

dans « mange, prie, aime », elizabeth gilbert racontait comment elle avait surmonté ses pires angoisses. avec « comme par magie », elle va plus loin : elle nous livre les clés d’une vie épanouie. et la magie, c’est que c’est à la portée de nous toutes. explications.

Depuis « Mange, prie, aime », vendu à près de dix millions d’exemplaires, elizabeth Gilbert est devenue un gourou. À chacune de ses interventions, des femmes venues du monde entier lui demandent comment faire pour réaliser leurs rêves, se libérer de leurs peurs, oser être elles-mêmes. Cette grande blonde désopilante, qui, comme elle le dit, « n’était pas plus bête quand [elle] ne vendait que dix livres par an ! », a beaucoup réfléchi à ce qu’était une vie réussie.

Et a écrit un livre bouleversant d’intelligence, d’humour, de tendresse. « Comme par magie » est une histoire d’amour : celui qu’on devrait porter aux autres et à soi-même. Le bonheur ? Oubliez tout ce qu’on vous en a dit. Pour Elizabeth Gilbert, il consiste à faire renaître l’homme de Cro-Magnon qui est en vous. Oui, celui qui trouvait plus important de dessiner des animaux dans les grottes que d’aller labourer les champs. « L’homme est un artisan, explique-t-elle, l’homme crée, et c’est ce pouvoir de création qui l’épanouit. Chacun doit redonner la place à l’artiste qui est en lui. » Voici comment.

1. La réussite n’est pas ce que vous croyez

« On a cette idée que réussir dans la vie c’est devenir Kanye West ! Être une rock star, avoir de l’argent, des fans. Mais la vraie joie, ce n’est pas la fête après l’oscar. C’est ce matin où vous étiez en pyjama et où l’idée d’un scénario vous est tombée dessus. Ce lendemain où vous avez continué d’y travailler. Moi, je travaille comme une fermière, chaque matin. C’est comme ça que les choses se font. Si tout ce qui vous anime c’est la réussite, vous ne serez jamais satisfait parce que c’est votre ego et non votre âme qui vous guidera.

Après “Mange, prie, aime”, je ne me suis pas dit : ”Maintenant, fais un plus gros succès !” Je suis très fière du roman que j’ai écrit ensuite, ”L’Empreinte de toute chose”, qui s’est bien moins vendu. Je ne me déteste pas assez pour me traiter comme un appareil de production. J’ai fait ce qui me rendait heureuse : écrire.

Dans ”Comme par magie”, je parle d’une de mes amies, Suzanne, qui, adolescente, adorait faire du patinage artistique, mais, comme elle n’était pas assez douée pour en faire carrière, avait arrêté. Pourtant quelque chose lui manquait. À 40 ans passés, elle a rechaussé ses patins et est retournée faire des glissades tous les matins. Et vous savez quoi ? Mon histoire ne se termine pas par : ”Et elle a remporté les jeux Olympiques !” Ça se conclut par : ”Elle est fière d’elle et heureuse !” C’est ça le vrai succès. Peu importe que vos aquarelles soient exposées au Moma, l’important, c’est que vous leur donniez vie ! »

2. Vous êtes une artiste

« Savez-vous que les premiers vestiges d’objets d’art datent de quarante mille ans alors que les premiers vestiges d’outils agricoles datent de dix mille ans ? Ça veut dire que pendant sacrément longtemps nos ancêtres se sont dit qu’il était plus important de créer des trucs inutiles que de consommer plus ! Tout homme est artiste. Chacun d’entre nous peut et doit mener ce que j’appelle ”une existence créative”. Ce peut être juste jardiner ou décorer son vélo, mais il faut donner une place à cette énergie créatrice. Sinon, elle se retourne contre nous. Cela demande d’oser se dire : ”Je ne maîtrise pas tout et plein de gens vont trouver nul ce que je vais réaliser, mais je veux faire de mon mieux.” L’idée que seuls les ultra-doués ont le droit de créer est criminelle. »

3. Créez Dans la joie

« Tous les artistes, tous les entrepreneurs ont ce sentiment d’être portés par quelque chose qui les dépasse. Quand j’étais journaliste, Tom Waits m’a raconté que, parfois, une idée lui vient et il lui dit : “Zut, tu vois bien que je conduis et que je n’ai pas ma guitare avec moi !” Il croit comme moi que les idées ont leur vie propre, qu’elles viennent nous voir pour qu’on les réalise. Penser ainsi est libérateur : ce n’est pas ma faute si mon génie n’est pas celui d’un grand écrivain ! Tout ce que je veux, c’est écrire, et j’écris, du mieux que je peux ! Cela permet de créer dans la joie, et non dans la douleur en se prenant pour un génie soi-même. »

4. Ayez le courage D’accepter l’ennui

« Tout ce qui est vraiment intéressant a sa grande part d’ennui. Même le travail le plus passionnant a ses mauvais côtés, et que dire du mariage ? Beaucoup de gens sont malheureux parce qu’ils croient que dans la vie tout doit ressembler à un manège. Mais non ! La différence entre ceux qui réussissent et les autres, c’est que les premiers acceptent l’ennui, l’effort de continuer même si on trouve que ce qu’on fait est nul. Cela demande du courage de se pardonner de ne pas être génial et de continuer. Mais si on s’y donne vraiment, les trésors qu’il y a en soi sont sûrs de voir le jour ! »

5. Installez votre peur sur le siège arrière

« La peur dit toujours la même chose : “Stooooop !” » En gros, la peur, c’est un flic de 18 ans sous Red Bull : ça a beaucoup de pouvoir, mais ça peut faire n’importe quoi. Donc, je n’essaie pas de lutter contre elle, je lui parle et je lui dis, par exemple : ”Merci, grâce à toi, je ne suis pas montée dans la voiture de ce type saoul à 17 ans en sortant de boîte. Mais là, je veux juste écrire un poème ! Je t’assure que tu peux nous laisser conduire, la curiosité et moi, et t’endormir sur le siège arrière.”

Quand j’ai peur, je m’ausculte. L’autre jour, j’étais sur un plateau télé avec Daniel Craig. Je me regardais et je me disais ”eh bien, tu es surf-lippée, dingue !”, ça mettait la peur à distance. La pire des peurs, c’est le perfectionnisme : ce sentiment que si ce qu’on fait n’est pas parfait alors ça ne vaut pas la peine. Il vaut mieux fait que parfait ! Authentique qu’original. Vous trouverez toujours un imbécile pour vous dire que Beyoncé ou Mozart, c’est surfait ! »

6. Soyez enfant, mais pas gamine

« Une vie créative, c’est une vie où chaque choix est guidé par la curiosité plus que par la peur. Pour ça, il faut savoir s’émerveiller, comme un enfant. Un enfant est toujours dans le présent dans le ”waouh, avion, fleur, Lego®!”, il ne se dit jamais ”mais qu’est-ce qu’on attend que je fasse de cette pâte à modeler ?“ ou “je ne me sens pas trop Batman aujourd’hui”. À part peut-être à New York, vous ne rencontrerez jamais un enfant cynique ! C’est cela qu’il faut garder en soi. L’émerveillement qui nous conduit vers nous mêmes.

En revanche, je suis contre les gamineries. Les colères, les ”je ne sais pas comment je vais payer mon loyer”. Je conseille aux gens qui rêvent de réaliser un projet de garder un emploi stable. Qu’ils ne demandent pas à leur créativité de les faire vivre. La créativité, c’est joyeux, léger, c’est un trésor à protéger. Lui demander trop, c’est la tuer. »

7. Aimez-vous !

« Vous avez le droit de vous prendre pour un DJ, un grand cuisinier ou un peintre. Ne demandez pas la permission. Si ces idées sont venues à vous, c’est qu’elles ont confiance en vous. Elles vous aiment. Aimez vous aussi ! À Bali, j’avais un maître yogi, une femme merveilleuse, bouddhiste, qui était venue aux États-Unis. Elle avait été bouleversée de voir à quel point en Occident les gens ne s’aiment pas. C’est presque une convention chez nous de se dénigrer.

Alors que la base pour être heureux, c’est de s’aimer, non ? Ma relation avec moi-même est la seule dont je suis 100 % responsable, et si je veux rendre le monde meilleur, pourquoi estce que je ne commencerais pas par rendre mon monde intérieur meilleur ? Je ne veux plus être méchante envers moi-même. »

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